Concevoir le design volume « d’emballages-service » comme celui des salières de la Baleine est un travail passionnant. Cependant, c’est aussi un défit complexe, tant la marque est implantée dans la vie quotidienne de quasiment tous les foyers et tant les enjeux financiers sont importants.
Nos objectifs, outre améliorer sensiblement les fonctionnalités et l’esthétique de l’emballage, ont été d’homogénéiser les deux formats et de simplifier leur production en respectant les principes fondamentaux de l’éco-conception. Quand on sait que la marque produit plus de 8,5 millions d’unités par an, la démarche est loin d’être anodine.
La marque « À la Baleine » a été créée en 1934. C’est le dessinateur animalier Benjamin Rabier, à qui nous devons aussi la célèbre « Vache qui Rit », qui conçut les premiers visuels de baleine utilisés sur les emballages de la marque jusqu’en 1960. Par la suite, la représentation de la baleine et le logotype de la marque ont connu des changements successifs. Le visuel du roi des animaux marins est devenu de plus en plus graphique. Il a été associé à la typographie de la marque qui, en 1970, a été raccourcie pour devenir : La Baleine. C’est en 1993 que la représentation de la baleine est réapparue sur les packagings sous des traits beaucoup plus réalistes, un traité intemporel, plus proche de celui d’origine. En ce qui concerne la forme des emballages, il y a eu beaucoup moins de mouvements. Les salières de 250g de couleur bleue, jaune et rouge, figures emblématiques de la marque, n’ont pas connu d’évolution majeure depuis 1962, date de leur mise sur le marché. Cependant, aujourd’hui, elles ne correspondent plus aux attentes fonctionnelles de leurs utilisateurs. De plus, les lancements de nouveaux conditionnements comme la salière 125g et la multiplication des formats à différentes époques de l’histoire de la marque n’ont pas contribué à donner une image homogène de l’offre produit et de la marque. Il nous a été demandé de concevoir des salières en adéquation avec les attentes de praticité des consommateurs et de remettre un peu d’ordre dans la charte graphique des packagings pour assurer une meilleure visibilité et une parfaite homogénéité de la marque sur les différents formats.
